Avec le coronavirus, la Poste distribue le courrier avec difficulté suite au manque d’effectifs et aussi suite aux mesures de sécurité pour protéger ses facteurs. Sous pression, elle annonce toutefois le renforcement de ses équipes dès la semaine prochaine.
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Le courrier et les colis prennent du retard. En effet, La Poste a réduit son rythme de distribution suite à un manque d’effectif et pour protéger ses facteurs. La Poste fait donc moins de tournée et se concentre sur les services de livraison de repas, de médicaments et le soutien aux personnes âgées. Chaque postier ne travaille plus que trois jours consécutifs par semaine. Cependant, sous la pression, La Poste a annoncé qu’elle s’apprêtait à renforcer ses équipes pour distribuer plus souvent le courrier mais aussi la presse et les colis.
Les quartiers sensibles et zones rurales sont les plus visés par cette augmentation d’effectifs à la Poste
Cet effectif supplémentaire servira notamment à distribuer davantage le courrier dans les quartiers sensibles et dans les zones rurales. Des consommateurs de ces zones se sont plaints d’être délaissés. Le problème n’est pas simple car un quart des postiers est absent soient 220 000 personnes. Le patron de la Poste, Philippe Wahl, veut toutefois contre-attaquer pour un redéploiement progressif de l’activité. A partir du lundi 6 avril, La Poste lance un appel à au moins « 3000 personnes » supplémentaires comme des volontaires, des salariés de la filiale de pub Mediapost ou encore des intérimaires. L’objectif est notamment de redistribuer davantage la presse quotidienne le lundi et le mardi (en plus des mercredis, jeudis, vendredis, déjà maintenus). Il s’agit également de revenir à une distribution des colis et du courrier quatre jours par semaine. Pour les zones rurales, La Poste veut rouvrir 400 bureaux de poste la semaine du 6 avril et 600 supplémentaires la semaine après Pâques.
Il n’y aura pas de « Police du colis »
Certains proposent sinon de refuser l’envoi des colis jugés non-essentiels. Toutefois, le PDG de la Poste a refusé. Il n’y aura pas de « police du colis ». Il demande néanmoins à chacun de tenir compte des circonstances avant de commander. Le PDG prône une organisation qui tiendra sur la durée et qui permettra de protéger au mieux les facteurs.